Pas de bébés à la consigne : un 8 avril bien suivi

près de 400 manifestants à Rennes devant la préfecture, 200 devant la CAF
350 à Caen
400 à Quimper
800 à Nantes
80 à Cholet
10 000 à Paris
Une délégation multi réseaux reçue par le cabinet du préfet de Rennes (professionnels et parents représentés)
Une délégation reçue par le préfet de Quimper
Une pétition de 150 signatures déposée au sous-préfet à Cholet
...

Davantage d'actions étaient menées ce jour là. A Rennes, la journée s'est déroulée au rythme de chansons sous les banderoles. La rue de la Préfecture était bloquée toute la journée, des tracts ont été distribués devant la CAF. Le rassemblement comptait des personnes des départements limitrophes, entre autres les Côtes d'Armor et le Morbihan.
Radio France Armorique a diffusé jeudi 8 une interview enregistrée la veille.

Les mots de Nadine Morano

"Le mouvement s'essoufle" martèle Nadine Morano. Il s'essoufle, oui, mais la question est "pourquoi ?"
Les professionnels de la petite enfance ont des obligations envers les familles : lorsque l'on travaille pour la qualité de l'accueil, on ne peut se mobiliser indéfiniment. Certains professionnels mobilisés sur la première journée n'ont pu l'être pour la seconde.
Les manifestants du 11 mars étaient-ils les mêmes que ceux du 8 avril ? Oui, pour une partie. Mais pas tous. On peut donc dire que les personnes qui se sont mobilisées étaient différentes, ce qui augmente le chiffre...
La création de places d'accueil est un enjeu politique. Il s'agit de justifier envers et contre tout une promesse de Nicolas Sarkozy au début de son mandat : créer 200 000 places d'accueil supplémentaires. Disons plutôt, 200 000 places de garde...
Une année de concertation, explique Nadine Morano dans un article du Ouest-France, avec les professionnels et les collectivités... Dans son communiqué de presse du 9 avril, le collectif "Pas de bébés à la consigne" parle de "simulacre de concertation" durant lesquels la parole des professionnels n'a jamais été prise en compte. Ils étaient présents, ils ont été écoutés, mais pas entendus, ni pris en compte. Si les professionnels de l'enfance -suffisamment responsables et garants de l'attention portée aux tout petits pour n'être jamais ou presque descendus dans la rue- se mobilisent avec tant d'intensité pour une (presque) première fois, c'est qu'il y a une erreur.

A méditer... !

Une mobilisation plus importante, mais une lisibilité moindre.

Des manifestants plus nombreux ... Mais une évidence : les médias étaient absents. A l'inverse du 11 mars, la mobilisation de ce mois-ci était peu suivie par les médias locaux, comme nationaux. La grève a fait peu de vagues, hormis pour les initiés, ceux déjà au courant.

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Pour plus d'information, consultez le communiqué de presse du 9 avril du collectif Pas de bébés à la consigne.
Consultez également la revue de presse des actions de l'Ouest, ci-dessous.
REvue_de_presse_apres_8_avril
OF_8_avril_2010__PDF
OF_8_avril_2010__Morano_PDF_article
Lu_dans_les_m_dias

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